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Technique opératoire des PTG

     L'anesthésie est soit péridurale, soit générale et c'est l'anesthésiste qui a choisi le mode au moment de la consultation. J'utilise habituellement un garrot pneumatique à la racine de la cuisse pour avoir un champ opératoire propre pendant l'opération. La durée du garrot est de 50 minutes et l'opération dûre en tout 70 minutes en règle générale.

      L'incision est en avant centrée sur la rotule. On ouvre l'articulation au bord interne de la rotule et on expose le fémur et le tibia en poussant la rotule sur le côté.

     Après un nettoyage de l'articulation, on vérifie que les genoux déformés par l'arthrose se réalignent correctement, sans quoi on procède à des allongements ligamentaires. Le but est d'obtenir, avant de couper les os, un membre inférieur bien axé et droit.

     Tout le travail du chirurgien est alors de créer des espaces en coupant les os du tibia, du fémur et la rotule. Il faut créer les mêmes espaces en extension et en flexion et ces espaces correspondent à l'encombrement de la prothèse.

     On met en place ensuite une prothèse d'essai qui permet de tester les ligaments, la stabilité et le déplacement de la rotule en face du fémur. Les derniers ajustements sont faits et la prothèse définitive peut être mise en place.

     Il y a beaucoup de détails à régler durant cette opération et l'expérience du chirurgien est fondamentale, comme dans tout autre métier. La bonne gestion de ces détails fait que le résultat de l'opération est meilleur avec un chirurgien habitué qu'avec un chirurgien qui ne fait cette opération qu'occasionnellement.

La durée de l'opération est un facteur important. En moyenne en France, cette durée est de 2h30. Si elle est réduite ici à 1h10, c'est que les habitudes et les automatimes sont rôdés.

PTG droite Extension récupérée