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La prothèse de hanche par voie postérieure

 

   Cette technique est la plus fréquente, en France, pour mettre en place une PTH. Elle permet d'obtenir un bon résultat sur la fonction mais au prix d'un abord chirurgical beaucoup plus agressif que la voie antérieure. Même si la cicatrice est plus petite qu'auparavant, l'abord en profondeur est le même. Il ne faut pas confondre mini invasif et petite cicatrice.

   On traverse dans un premier temps le muscle grand fessier, on sectionne les muscles rotateurs externes et on fragilise la capsule articulaire postérieure. Il n'y a pas de boiterie car on ne touche pas au muscle moyen fessier. La récupération est plus longue qu'avec la voie antérieure et le risque de cette voie d'abord, c'est la luxation de prothèse avec des prothèses conventionnelles. Le chirurgien est donc tenté d'éviter ce risque en utilisant des prothèses dites "inluxables" . Ces prothèses dites à double mobilité sont plutôt destinées aux personnes âgées.

Je reserve cette technique à 5% des patients encore et le choix s'effectue en fonction de critères multiples abordés pendant la consultation. L'âge avancé et la faible qualité osseuse sont deux critères de choix importants.